PORSCHE MACAN 2

Il devait s’appeler Cajun pour « Cayenne Junior » mais s’appellera finalement « Macan », un dérivé du mot « Tigre » en Indonésien et qui doit évoquer la puissance, le dynamisme ou encore la souplesse.

Bref, ça, c’était l’instant marketing. Il n’en demeure pas moins que lorsqu’en 2014, porsche lance le Macan, il rencontre de suite un franc succès jusqu’à devenir à ce jour le modèle le plus vendu de la marque de Stuttgart. Il faut dire que le Macan a tout pour lui ; il a beau être un dérivé d’Audi Q5, il a le blason Porsche et les qualités qui vont avec.

En commençant par son style, bien inspiré du réussi Cayenne, il paraît plus bas et plus musclé qu’un Q5 sans être excentrique à la manière d’un Range Rover Evoque. L’intérieur est typiquement Porsche et rappelle un peu celui de la Panamera contemporaine ou encore de la 911 type 991. On se sent bien dans un Macan, avec une position de conduite assez basse pour la catégorie et même par rapport au Cayenne (-7cm) qui renforce cette sensation de sportivité. Et puis..on est dans une Porsche avec de beaux compteurs ronds et le compte-tours bien au centre.

A la conduite, même si le Macan a un châssis assez classique issu du Q5 et une suspension a ressorts hélicoïdaux, les réglages spécifiques de Porsche et certaines options bien choisies comme la suspension pilotée PASM procurent au Macan une belle agilité qui masquerait presque son poids de deux tonnes. La direction est typiquement Porsche, un poil lourde mais précise et offrant un bon niveau de ressenti.

Le Macan a été produit en versions standard, S, S diesel, GTS et Turbo et a connu 3 phases qui se sont écoulées à environ 60.000 à 90.000 exemplaires par an dans le monde…

Une vraie succès story que Porsche espère bien réitérer avec le nouveau Macan…désormais exclusivement électrique.

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